Surpris de voir le monde en origami, utilisé pour la marque de livres de poche 10/18 il y a 7-8 ans, revenir dans la nouvelle campagne de son concurrent J’ai Lu, nous nous sommes posé la question du plagiat chez Jem. Certes, les campagnes se distinguent par leur discours et l’univers des titres mis en avant mais quand on se retrouve sur un même auteur et son univers fort (ex. Jim Harrison), la perception visuelle est très proche.
On connaît tous le terrifiant Joe La Pompe qui répertorie les plus grands plagiats dans le monde de la pub et sur le site duquel, aucune agence n’a envie de faire sa propre promotion. Mais, en répertoriant des campagnes dans notre univers, on se rend compte qu’il y a plagiat… et plagiat !
Les vrais plagiats : de l’idée à la réalisation, on pompe… Voici trois exemples !
On utilise des référents forts pour un même produit : Obama, Facebook, l’association visuelle de la guitare et du train…
On adapte des campagnes en fonction des pays ou des agences pour un même annonceur.
Une même campagne, un même annonceur, mais deux agences différentes…
Un même annonceur, une même idée, mais dans deux pays différents (avec donc deux agences différentes). Notons que le concombre séduit aussi les chefs de Singapour et de Chine (la campagne étaient destinée à promouvoir les couteaux de la marque auprès des chefs cuisiniers en fabricant des faux livres de cuisine avec un couteau, comme marque-page). A l’inverse, carotte/calamar au menu en Chine et jambon/poisson à Singapour.
Alors, oui, on pompe… les idées publicitaires se recyclent à merveille ! Mais quitte à recycler, recyclons mieux et n’oublions jamais au passage l’ADN de la marque qui devrait nous contraindre à apporter une spécificité propre à ce pompage !