Les cérémonies du centenaire de la Grande guerre viennent de s’achever et l’on retient une bataille de tweets et de discours entre patriotisme et nationalisme.
Mais les musées ont également été à l’honneur pour célébrer ce centenaire.
Inconnu, c’est l’adjectif qui qualifie le soldat,
sa tombe et sa flamme que l’on ravive tous les jours depuis 1923 à 18h30 sous l’Arc de Triomphe pour ne pas oublier : la flamme du Souvenir et le tombeau du soldat inconnu. L’Historial de la Grande Guerre de Pérone a mis enfin un visage sur ce soldat inconnu : un site dédié, theunknownface.com nous explique comment un algorithme a dessiné un visage à partir d’une dizaine de milliers de portraits datant de l’époque. Le portrait, qui a nécessité plus de 10 mois de travail, sera exposé dans l’Historial sous forme d’une œuvre numérique et sera évolutif (alimenté par de nouvelles photos qui devraient le faire évoluer dans le temps).
En collaboration avec l’agence FF Paris.
Grand, c’est l’autre adjectif clef.
Celui de la Grande Guerre, certes, mais aussi l’adjectif qualificatif le plus approprié pour ce lit exposé dans la Gare de l’Est par le Musée de la Grande Guerre de Meaux.

En partenariat avec la SNCF et Mediatransports, ce lit d’un autre siècle nous raconte l’histoire de ses propriétaires, séparés pendant la guerre. Parce que les êtres s’en vont (le dernier poilu est mort en 2014), mais les objets restent, ce sont eux (le lit bien entendu, mais également une cloche de mariage et une sacoche de facteur) qui nous content des récits de Louise, Auguste, Armand, Marie, du facteur…. C’est grand et on aime !
Agence DDB Paris.