La BD la plus vendue au monde (365 millions d’exemplaires depuis sa création en 1959) a envahi les librairies le jeudi 22 octobre : 2 millions d’exemplaires du Papyrus de César, le nouvel album d’Astérix, ont été mis en place.

Des enjeux très importants pour Hachette, propriétaire des éditions Albert-René, qui assurent la relève des créateurs, René Goscinny (mort en 1977) et Albert Uderzo (88 ans), sous le contrôle de ce dernier et d’Anne Goscinny. Ce deuxième album signé Jean-Yves Ferri (scénario) et Didier Conrad (dessin) est plutôt bien accueilli par la critique alors que le premier, Astérix chez les Pictes (2013, vendu à 1,9 million d’exemplaires), avait eu un accueil plus mitigé.

Astérix n’envahit pas seulement les librairies : il est sur tous les murs dans la ville.

En 2013, l’ensemble de la communication était centrée sur « le nouvel album » : il était nécessaire d’annoncer la continuité de la saga, après deux albums signés Uderzo très moyens et le recrutement (difficile) de deux nouveaux auteurs

Cette année, la continuation de la saga est actée. On se concentre davantage sur le pitch avec des affiches classiques mettant en avant le titre de ce nouvel opus : le Papyrus de César.

Mais ce qui a marqué la communication 2015, c’est le buzz en amont de la sortie, en février. Un casting de fans a été organisé via les réseaux pour permettre à deux fans de se retrouver caricaturés dans le nouvel album. Pour tenter sa chance, ils suffisait de participer au « Casting Astérix », habillé en gaulois, et de poster sa photo sur le site de l’opération ou sur Twitter avec le hashtag #castingasterix. Un casting qui a été surtout exploité en relation presse, générant plus de 300 retombées médias, environ 30 millions de contacts.

Agence : Brand Station

Astucieux, même si aujourd’hui, les deux fans sélectionnés restent dans l’anonymat. Seules les caricatures de Julian Assange et Jacques Séguéla font parler d’elles dans ce nouvel opus. Pas toujours facile d’accèder à la célébrité !